Mise à jour le Lundi, 23 Mai 2011 18:29 Lundi, 23 Mai 2011 18:17
Déjà le départ se présentait mal : le GPS s’obstinait à annoncer 3H de route, et me demandait de faire demi-tour alors que nous nous dirigions vers Vallesvilles. Heureusement, après avoir pris le GPS en main Marie-Jo a saisi la destination de Rayssac et le temps de trajet a ainsi été divisé par 2, rendant réaliste notre départ de course à 9H45.
Après un trajet stressant sous un plafond bas et parfois quelques fines gouttes de pluie, nous entrevoyons quelques abrupts et falaises fort inquiétants juste avant notre arrivée à Rayssac.
Le ciel est bouché, pourvu qu’il ne pleuve pas !
Nous partons en retard, nous n’avons pas surveillé l’heure pendant que nous nous mettions en tenue.
Un bref regard à la carte, la définition d’une stratégie, d’abord loin et les balises à forte valeur puis on récupère les balises les + proches en rentrant, si on a le temps, et nous partons à fond.
Pour nous arrêter presque immédiatement, car nous ne voyons pas la correspondance relief/carte.
Nous avons raté la première route et le premier bâtiment : normal, nous ne sommes pas habituées à l’échelle de la carte.
Nous repartons, j’aperçois la première balise 48 de l’autre côté, en bas du champ, que je dévale à fond. Je me crotte abondamment dans cette première traversée, mais qu’importe, au moins, nous ne rentrerons pas bredouilles !
A la sortie du champ, beaucoup plus facile et accessible et rapportant plus de points : notre deuxième balise ! la 75 !
La griserie du jeu me prend. Nous cherchons la 42 que jamais nous ne trouverons.
J’escalade le pierrier en dessous de la route, les pierres roulent, je m’accroche aux genêts. Depuis la route, je vois le fond de la carrière, y’a une balise là-bas la 90 (dit la carte) elle vaut 40 points ! Elle a l’air si proche …
Je redescends le pierrier. Marie-Jo aussi. On suit la ligne droite. Grossière erreur ! (de débutantes, oui, je sais).
Le début se passe très bien, la pente est douce et herbeuse, il y a des genêts, puis la pente devient plus raide. Il n’y a plus d’herbe. Il y a de moins en moins de genêts. Puis plus de genêts du tout, et la pente est forte. De la terre argileuse et rien pour s’accrocher, et il reste bien 7 à 8 mètres à dévaler. Impossible de remonter !
Va bien falloir descendre ! Et dire qu’on a chacune un portable mais pas le numéro des secours !
Je me le tente lentement, en slalom, 4-5m dans la largeur, ça fait descendre de 1m, dans un sens, puis dans l’autre, ça nous prend un temps fou. Je dévale en glissant les 2 derniers mètres.
Me voici sur le sol ferme. Enfin ! Je saute en l’air en poussant un cri de victoire !
Je fais le bilan : j’ai les mains pleines de terre argileuse, mais curieusement pas une égratignure, tout le côté gauche boueux, mais je suis entière ! Marie-Jo me rejoint, elle s’en sort beaucoup mieux que moi, elle n’a posé que les pieds et les mains, elle ! Quelle élégance !
Je fonce vers la 90, Marie-Jo va m’attendre vers la 60 au milieu de la carrière où on ne peut pas se manquer. Je suis en désaccord avec la position de la 90, mais elle est visible. Je poinçonne et je repars. Je lève un lièvre au passage … Je rejoins Marie-Jo qui poinçonne la 60.
Je ne vais pas vous raconter toutes les balises, chacune fut une petite aventure.
La 111, la seule qui valait 50 points, nous l’avons attrapée ! Nous nous sommes perdues une autre fois, par ma faute, juste après celle-là, pas suffisamment vérifié les distances, ni l’orientation. Un moment d’euphorie mal maîtrisé …
Les paysages étaient magnifiques.Les points de vue dégagés par moment, nous permettaient d’évaluer le volume du relief et le degré de difficulté.
4H27 de course, c’était très bien, un jeu de piste pour adultes ! On ramasse les balises dans l’ordre que l’on veut.
400 points, c’est un score modeste par rapport aux autres, mais nous sommes premières de notre catégorie ! Chance !
Le lendemain j’avais mal aux cuisses, ça ne m’arrive jamais en course à pied, où je gère mon effort. J’avais mal aussi aux bras et aux épaules : on est souvent en train de s’accrocher aux branches !
C’est sûr il y a des précautions à prendre :
Y’en a aussi qui n’hésitent pas à traverser les ruisseaux en se mouillant les mollets … (option cuissardes ?)
- Et le numéro d’appel d’urgence !
Marie-Claire
Aucun
Aucun