Marathon de Vienne - 2010
Mise à jour le Vendredi, 23 Avril 2010 14:48 Jeudi, 22 Avril 2010 21:37
Au bout des cendres…. Vienne (voir les photos)
Quand on vous dit « Grand Marathon International », vous avez plutôt une idée précise du sujet ? Cela évoque en général : se consumer lentement jusqu’au bout des 42,195 Km d’un marathon reconnu. Les 3 Coustalats partis à Vienne peuvent vous en causer, eux qui reviennent d’un très, très long et grand marathon. Pour eux tout a commencé bien avant le départ, ce 16 Avril 2010, avec l’absence d’avion dans l’espace européen pour cause de volcan islandais généreux de ses cendres. Pas grave, l’abandon n’est pas au goût du jour pour les Coustalats : 17
heures de voiture plus tard et 1 720 Km avalés non stop depuis
Toulouse, ils s’étaient rapprochés considérablement de la ligne
de départ, dans Vienne même. Dimanche 18/04 à 9H03, nos Coustalats sont bien présents au rendez-vous. Après le départ de l’Elite, le départ pour tous est donné. L’éruption des 32 000 coureurs sonne le tremblement de millions de foulées à venir. Divine surprise… on court quasi instantanément après le top départ et la longue traversée du célèbre Danube nous rapproche des nombreux quartiers viennois à traverser. Les
conditions sont exceptionnelles avec 15C° et parfois, le vent
capricieux nous emporte. Du 28ème au 38ème kilos, le parcours fait un
aller et retour dans l’immense parc du Prater,
où 2 coulées continues et irrésistibles se croisent. Il y a ceux
qui en foulées toniques foncent vers l’arrivée proche et ceux
pour qui la foulée laborieuse va encore durer un bon moment... Je
croise d’abord Jérôme qui fièrement m’annonce, « 3H57 »,
temps qu’il pense faire, puis Charly gestionnaire appliqué et
prudent de son rythme cardiaque qui m’encourage de ma « bonne »
performance en cours. La foule est énorme par endroits. 400 000
spectateurs annoncés qui en sportifs connaisseurs rythment nos
foulées faiblissantes. Régulièrement la musique qui va des valses
viennoises à la techno nous motive de façon inattendue et souvent
bienvenue. Les nombreux ravitos (tous les 2,5k), fournis, longs et
bien organisés font qu’à aucun moment on ne perd de temps en
bousculades inutiles. La lave aux lèvres, les derniers kilos sont
enlevés dans la douleur, mais portés par une foule devenue énorme
tout le monde finira proprement. L’irruption finale dans la cour du prestigieux palais de la Hofburg est une arrivée royale. Après s’être complètement consumés en respectivement 3H39, 4H02 et 4H13 nos cœurs se calment pour savourer celle belle épreuve qu’il a fallu se gagner dans un long périple depuis Toulouse. Les litres de bière blanche qui ont suivi ont salué ce grandiose marathon et notre réussite d’avoir été juqu’au bout en dépit des aléas On ne vous raconte pas le retour sur Toulouse avec pour certains une journée de galère à l’aéroport de Vienne… Mais les Coustalats sont de grands marathoniens que rien n’arrête… A bientôt sur le Médoc ou un grand international ? Laurent |
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