Marathon du Mont-Blanc - 2011

Mise à jour le Jeudi, 30 Juin 2011 08:47 Jeudi, 30 Juin 2011 08:14

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Marathon du Mont-Blanc : un trail au sommet, dans un cadre d’exception


Vous l’avez déjà compris avec l’intitulé de la course, on n’était pas sur un marathon au Pays-Bas…
Si vous n’en étiez pas convaincus, son profil vous aiguillera…

profil

Deuxième indication, les temps… Vous prenez votre temps moyen sur marathon et vous multipliez par deux !

Quelle course ! Un sacré bout que ce marathon, mais un cadre unique que les aiguilles, glaciers et Mont-blanc dominent en permanence, rappelant qu’on est bien en haute montagne dans un cadre unique en France. Il se dit que c’est le marathon le plus dur au monde. Je confirme que c’est bien possible !

Parti modérément sans respirer, j’ai géré tranquillement le début de course dans le ventre mou du peloton. Après un 18 km de trail assez classique, la vraie course commence alors avec une 1ère montée longue de 6 km , régulière de ses 17% et qui culmine à plus de 2200 mètres. On ne court guère dans cette montée sauf lors de rares replats sous les 10%. La montée s’achève au fameux col des Posettes puis aux aiguilles du même nom. Là, le décor se précise avec un 180° sur les 4000 alpins à portée de main (1ère photo), tant ils sont proches des yeux que l’on écarquille. On est littéralement saisi, mais il faut vite se ressaisir et rentrer en vigilance, car la 1ère longue descente s’annonce, un brin dangereuse dans son début (2° photo).



Les bouchons sont permanents tant les niveaux sont différents en descente et les dépassements difficiles. A l’approche de la vallée de grands espaces et un sentier devenu  enfin plus roulant permettent de relancer.
Redescendus dans la vallée déjà chaude, il reste 12 kilos et les dégâts sont déjà visibles, l’allure de beaucoup de marathoniens s’étant bien ralentie.  La dernière montée vers l’arrivée à 2000m s’annonce rude, la chaleur étant maintenant écrasante (il fera 33° à l’ombre à l’arrivée). La course se durcit à présent considérablement pour les corps. Les rares abreuvoirs sont les biens venus pour se rafraichir tête et bras.

Toutes les erreurs de rythme, d’hydratation, de ravitaillement vont ensuite se payer au prix fort, à coup de petits malaises, d’arrêts, ou d’insolations. C’est une multitude de coureurs que je dépasserai dans cette montée, tant la forme venait au fur et à mesure et l’ivresse de la montagne m’envahissait. Ce n’était visiblement pas le cas pour la majorité des coureurs ! La ligne d’arrivée pourtant située dans une bonne pente sera passée dans un bon rythme et sans fatigue, dans une euphorie que je n’ai connue que lors de mon 1er marathon et à la fin du 100 km de Millau.
Pas un bobo ni une douleur et pas d’épuisement. Je retiendrai la bonne gestion de course, l’équipement au top, une bonne alimentation et une préparation pertinente en dépit d’un état de fatigue avancé la semaine précédente. Enfin la patience et la régularité sur ce genre d’épreuve sont payantes. Ma plus belle des 218 courses au compteur, et de loin ! Et un marathon pas comme les autres, disons le. Après le trail dégoulinant des 3 pics, le goût de la course en montagne est revenu.

L’UTMB qui emprunte le parcours de ce marathon me fait à présent très envie, mais lui fait  4 fois ce marathon que ce soit en Dénivelé, ou en distance. De quoi rêver !   Enfin il ne me reste plus qu’un point à acquérir (Saintélyon à venir) et le droit de s’y inscrire sera acquis. …

Laurent

Quelques repères :

  • 2200 coureurs inscrits
  • 1800 finishers
  • Temps médian 7h02  - Meilleur temps : 03:56:42 – Dernier classé : 09:26:32 0 – Mon temps chrono : 6 :56 :49 (883° et 83°V2)
  • Température au départ de Chamonix : 9° à 7H, à l’arrivée à  2 000m au dessus de Chamonix : 33°
  • 10 litres bus (Camel bag obligatoire) – 6 barres céréales – Dextrose entre 2° et 5°H – bcp mangé sucré / salé aux ravitos
  • Points forts : organisation au top, ambiance très sympa, cadre unique et enivrant, après-course au « sommet » (bières à volonté, repas après course, navette, ravito ;..)
  • Point faible : Beaucoup trop de coureurs et entonnoirs fréquents sur sentiers monotraces, très pénalisants pour un coureur qui part prudemment  et remonte… Enfin l’utilisation anarchique  de bâtons par bcp de coureurs rend périlleux certains dépassements.

Temps des Coustalats inscrits :

Nom
Temps
Classement
Class/Catégorie
Laurent Vidalenc
6h58
883
83/V2
Michel de Bortoli
7h01
913
89/V2
Jean-Claude Bottin
7h09
997
336/V1



Informations

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11 requêtes achevées

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      WHERE parent = 0
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      FROM jos_plugins
      WHERE published >= 1
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      ORDER BY ordering
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      FROM jos_menu AS m
      LEFT JOIN jos_components AS c
      ON m.componentid = c.id
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      FROM jos_templates_menu
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      FROM jos_content AS a
      LEFT JOIN jos_categories AS cc
      ON cc.id = a.catid
      LEFT JOIN jos_sections AS s
      ON s.id = cc.section
      AND s.scope = "content"
      LEFT JOIN jos_users AS u
      ON u.id = a.created_by
      LEFT JOIN jos_groups AS g
      ON a.access = g.id
      WHERE a.id = 195
      AND (  ( a.created_by = 0 )    OR  ( a.state = 1
      AND ( a.publish_up = '0000-00-00 00:00:00' OR a.publish_up <= '2024-05-07 10:32:34' )
      AND ( a.publish_down = '0000-00-00 00:00:00' OR a.publish_down >= '2024-05-07 10:32:34' )   )    OR  ( a.state = -1 )  )
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      SET hits = ( hits + 1 )
      WHERE id='195'
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      FROM jos_modules AS m
      LEFT JOIN jos_modules_menu AS mm
      ON mm.moduleid = m.id
      WHERE m.published = 1
      AND m.access <= 0
      AND m.client_id = 0
      AND ( mm.menuid = 39 OR mm.menuid = 0 )
      ORDER BY position, ordering

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