Trail du Pastel - 20/01/2013
Mise à jour le Dimanche, 27 Janvier 2013 11:59 Lundi, 21 Janvier 2013 07:41
Un trail du pastel bien blanc
Conditions dantesque ce dimanche 20 janvier 2013, sur le secteur BALMA-PIN BALMA-MONS avec des terres saturées et dégueulantes d’eau et une neige lourde tombée en abondance pendant la nuit, qui a donné l’impression à certains endroits d’un joli trail blanc.
C’est donc dans la neige, le froid, la boue profonde, les torrents d’eau glacée que les valeureux coureurs JEROME, FABRICE, JEAN-CLAUDE et moi qui avions réussi à braver les éléments pour rejoindre BALMA (1° épreuve à surmonter), ont parcouru l’unique parcours de 18 km.
En effet, l'organisation avait décidé le matin même de supprimer la course des 26km et de rassembler les coureurs, sur une unique distance de 18km.
Le parcours se révèlera extrêmement difficile et piégeux avec en particulier des torrents d’eau et des marécages glacés à traverser, laissant les pieds dans un état gelé pendant de longues minutes. Côté glisse on était bien servi aussi dans les petites descentes, où la maitrise du ski de fond, du pas chassé ou de la technique de « la ramasse » n’étaient pas inutiles.
Quant à moi c’est un grand craquement, clairement entendu 2 sec avant de passer sous un arbre, qui me sauvera de la technique de l’assommoir. Juste le temps de stopper et laisser tomber devant mes pieds une énorme branche et son ramage bien chargé. Ouf ! On a eu chaud, enfin façon de parler.
Après l’eau glacé et les bois piégeurs, les bordures de champs se sont montrées terriblement éreintantes, tant on enfonçait profond, nécessitant de marcher par moments pour récupérer.
Arrivés dans le secteur de MONS et du célèbre sentier d’Emilie, quelle ne fut pas ma surprise de voir que les sentiers avaient disparu et laissé place à soit des cloaques immondes, soit de larges torrents d’eau dévalant les pentes. Secteur méconnaissable !
La dernière partie du trail nettement plus propre et roulante aura vu le retour du soleil (on ne savait plus qu’il existait celui-là) et a permis de finir dans des conditions plus confortables et habituelles.
Après chaque trail dantesque, on pense qu’on a touché le plus dur et extraordinaire de ce qui peut se faire. On est toujours surpris car il y a toujours plus dur, plus particulier, mais c’est cela qui fait aussi le charme du trail. Ce n’est jamais pareil !
Dans ces conditions bien difficiles, chacun a sauvé sa peau, en évitant les mises en danger et en fonction de la forme du moment (pas terrible !)
Laurent
Nous partîmes 500.... Tel pourrait être le titre de qui résume cette édition du Trail du Pastel 2013.
Habitués aux courses en janvier, nous savions, Laurent, Jean-Claude, Fabrice et moi-même, que nous allions prendre un véritable bain de boue, conséquence des pluies qui se sont abattues sur la région depuis une dizaine de jours.
Mais quelle ne fût pas ma suprise quand Laurent m'appela à 7h30, en plein petit-déjeuner, pour me prévenir que les routes étaient tapissées d'une bonne dizaine de centimètres de neige ! Branle-bas de combat ! Le départ collectif est avancé à 8h afin de tenter de rallier sans encombre le départ de la course près de la piscine de Balma.
Après 40 minutes de trajet où Jean-Claude et Fabrice se sont échauffés en poussant la voiture, le temps ne donne envie de rester bien au chaud dans la voiture. Nous entendons alors les organisateurs signaler aux coureurs que le circuit de 26 km où nous étions inscrits, est annulé car tous les bénévoles n'ont pu gagner leur poste ! A la place, un seul parcours de 18 km sera ouvert. Nous voilà donc, un peu plus de 500 coureurs (dont certains en short, les fous !), sur le même circuit, parfois réduit à une simple trace où il est impossible de se dépasser et où, donc, les chutes sont fréquentes.
Depuis quelques jours, la terre gorgée d'eau a permis que tous les petits ruisseaux sont à nouveau alimentés,et effectivement, peu après le départ nous avons pataugé pendant 3 km dans de l'eau glacée. Vinrent ensuite des champs, que dis-je, des marécages où on pouvait s'enfoncer dans un mélange eau+neige+boue jusqu'au genou ! A Pin-Balma, un peu de bitume nous attendait : pour une fois on était tous content de retrouver un support ferme et pas trop humide sous nos pieds ! C'est à ce moment que les premiers nous croisaient en sens inverse, à une allure impressionnante !
Vint la montée vers Mons, le sentier d'Emilie, la descence dans un ruisseau : les orteils qui n'étaient pas encore gelés ont rejoint les autres ! Montée vers Balma avec ravitaillement servi par Sylvie (ça fait du bien un jus d'orange quand on est épuisé !).
L'arrivée à Balma sous un rayon de soleil nous a permis de nous réchauffer un peu, mais les rafales de vent froid nous ont incité à regagner nos pénates rapidement, pour en fait découvrir que Drémil (et d'autres villages) étaient depuis notre départ soumis à une panne électrique générale !
Nous nous souviendrons de cette journée. Et quid d'un trail au printemps ?
Jerome
Et les temps dans tout ça ?
- Laurent Leblanc arrive 25ème en 1h30'
- Laurent Vidalenc est 200ème en 1h53'
- Fabrice Bazelot est 255ème en 1h58'
- Jean-Claude Bottin est 311ème en 2h6'
- Jérôme Delamarche est 317ème en 2h8'